vendredi 22 juin 2007

Les arts de la table: tea for two...

En ce domaine, le pluriel est de mise puisque sur la table et autour de la table, coexistent plusieurs arts: celui de cuisiner, celui de recevoir et celui de converser. Sur le plan de la conversation, celle-ci peut se dérouler à propos du menu et des mets servis et/ou des liquides accompagnateurs, de la vaisselle sortie, ou de bien d'autres sujets étrangers à tout ce qui suit.

Et puis il y a tout le non verbal; je pense par exemple au "slurrrp" de la soupe, au "suuu" de la sauce épicée, au port de la cuillère, etc. Je pense aussi à tous ces sentiments qui auréolent la table par le dessus comme par en-dessous (il faut oser!).
Qui pourra nier le plaisir que l'on ressent, autour d'une table, à se voir offert de l'eau, un thé et du miel accompagnés de l'excitation produite par l'éclosion de ses bourgeons de sentiments qu'alors seulement on devinait?!


Autour de cette table deux coeurs battent,cherchant chacun l'allure qui les emportera peut-être,vers la plus belle des symphonies.

2 commentaires:

sweetcandy a dit…

T-4 -2
Quand le thé le plus ordinaire se transforme en exquis élixir…


Le thé serait la boisson la plus bue au monde après l’eau.
Le désert du Sahara, le Japon, la Chine, l'Angleterre, sont particulièrement réputés pour leur attachement à ce breuvage particulier et ancien, qu'accompagne plusieurs rituels, arts et légendes.
Moult documentaires, divers ouvrages et recherches se sont penchés sur cette boisson;
Une question toutefois me trotte dans la tête... La réputation du thé à la façon anglaise ou même japonaise n'est elle pas surfaite?
Aujourd’hui, « boisson de grande consommation », au sens contemporain de l’expression, le thé en sachet destiné à la consommation quasi-instantanée, pourrait-il encore susciter un intérêt quelconque ?
Au fond, qu’il s’agisse de l’authentique « british tea » servi dans les règles de l’art ou même de la cérémonie du thé japonais, censée célébrer l’austérité, la beauté et l’harmonie, l’intérêt de la chose ne porte-il pas beaucoup plus sur les « à côtés » culturels et sociaux du thé plutôt que sur la boisson elle-même ?
La question mérite d’être posée. Dans mon esprit se forme déjà l’ébauche d’une réponse, personnelle et certainement, complètement subjective.
Tinibanani le dit si bien :« le pluriel est de mise » quand il s’agit d’arts de la table.
Pour moi donc, c’est l’interaction des convives, leur profil socio-affectif, leur culture et éducation … qui rendent l’instant spécial. Quand le thé le plus banal se transforme en exquis élixir… il faut regarder les convives plutôt que le breuvage; quand un accueil simple et courtois laisse dans l’esprit des convives des souvenirs teintés de rose il faut aller bien au-delà de la boisson servie, des couverts sortis ou de la conversation de l’instant…
Et s’il est question de :
« deux coeurs [qui ] battent, cherchant chacun l'allure qui les emportera peut-être, vers la plus belle des symphonies »
, le thé c’est finalement et simplement une histoire « d’ al-chimie ».

Tinibanani a dit…

Cant' imagine u as a second choice!